LOT 19
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Augustin Pajou (1730-1809) L'Amour volage et L'Amour fidèle
作品估价:EUR 12,000 - 18,000
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成交状态:未知
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图录号:
19
拍品名称:
Augustin Pajou (1730-1809) L'Amour volage et L'Amour fidèle
拍品描述:
Augustin Pajou (1730-1809)
L'Amour volage et L'Amour fidèle
paire de plâtres patinés à l'imitation du bronze, chacun signé et daté au revers « Pajou 1787 », reposant sur des socles postérieurs en marbre jaune de Sienne
H. 26,5 cm (10 ½ in.), H. totale : 37,5 cm (14 ¾ in.)
Par descendance dans la famille de l'artiste,
Son arrière-arrière petite-fille Marie Louise Thérèse Pajou (1855-1940) épouse de Léon Marie-Saint-Germain (1840-1898).
Succession de Madame Marie-Saint-Germain née Pajou, le 18 mai 1940, Bougival, puis par descendance.
H. Stein, Augustin Pajou, Paris, 1912, p. 219, pp. 332-333 et p. 418.
G. Scherf, Pajou : sculpteur du roi, 1730-1809, Paris, 1997, pp. 219-220, nos. 89-90.
Pajou : sculpteur du roi, 1730-1809, musée du Louvre, Paris, 20 octobre 1997 - 19 janvier 1998, puis Metropolitan Museum of Art, New York, 26 février - 24 mai 1998, nos. 89 et 90.
A PAIR OF BRONZE PATINATED PLASTER FIGURES REPRESENTING L'AMOUR VOLAGE AND L'AMOUR FIDÈLE, AUGUSTIN PAJOU (1730-1809), 1787
Augustin Pajou is one of the greatest sculptors of French neoclassicism.
The son of a sculptor, he trained in the studio of Jean-Baptiste Lemoyne and won the Prix de Rome in 1748. He was admitted to the Académie in 1759. A brilliant modeller and virtuoso of his medium, Pajou led a distinguished career marked by numerous public and private commissions. The plaster models from his studio—often conceived as preparatory works—have rarely survived. This rarity is the first indication of the significance of the two plasters presented here, a rarity likely made possible by another equally exceptional factor: their provenance.
Preserved by the artist’s family since their creation, these plasters have remained in the direct line of Pajou’s descendants from their execution in his studio in 1787 until recent years. The certainty of this provenance, as noted by Guilhem Scherf in the catalogue of the exhibition Pajou, Sculptor to the King, in which this pair was featured (Musée du Louvre, 1997–1998, nos. 89–90), sheds light on a phase of the creative process that is often poorly documented: the stage of experimentation and model development.
Augustin Pajou compte parmi les plus grands sculpteurs du néoclassicisme français. Fils de sculpteur, formé dans l'atelier de Jean-Baptiste Lemoyne et prix de Rome en 1748, il est agréé en 1759. Modeleur de génie et virtuose de la matière, il mène une carrière brillante, jalonnée de nombreuses commandes publiques et privées. Les plâtres issus de son atelier, souvent conçus comme modèles préparatoires, ont rarement été conservés. Cette rareté constitue un premier indice de l’importance des deux plâtres ici présentés, rareté sans doute rendue possible par un second trait tout aussi exceptionnel : leur provenance.
Conservés depuis leur création au sein de la famille de l’artiste, ces plâtres sont restés sans interruption dans la descendance de Pajou, depuis leur exécution dans son atelier en 1787 jusqu’à ces dernières années. La certitude que confère cette provenance permet, comme le souligne Guilhem Scherf dans le catalogue de l’exposition
Pajou, sculpteur du roi où notre paire était présentée (musée du Louvre, 1997–1998, nos. 89-90), d’appréhender une étape du processus créatif souvent mal documentée : celle de l’expérimentation et de l’élaboration du modèle.
Merci de noter que les pages comprenant la notice de ce lot dans le catalogue d'exposition sur Augustin Pajou au musée du Louvre en 1997 puis au Metropolitan Museum de New York en 1998 sont disponibles sur demande.