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ATTRIBUÉ À CORNELIS DE WAEL (ANVERS 1592-1667 ROME) Le Jugement dernier
作品估价:EUR 30,000 - 50,000
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图录号:
14
拍品名称:
ATTRIBUÉ À CORNELIS DE WAEL (ANVERS 1592-1667 ROME) Le Jugement dernier
拍品描述:
ATTRIBUÉ À CORNELIS DE WAEL (ANVERS 1592-1667 ROME)
Le Jugement dernier
daté et monogrammé ‘1635 / CDW F’ (en bas, à gauche, sur une pierre, le 'C' et le 'D' imbriqués)
huile sur panneau
106,5 x 80,5 cm (41 ¹⁵/₁₆ x 31 11/16 in.)Collection particulière hollandaise ;
Acquis auprès de celle-ci par l'actuel propriétaire.A. Stoesser, Van Dyck's hosts in Genoa : Lucas and Cornelis de Wael's lives, business activities and works, Turnhout, 2018, I, pp. 121-122, 128, 156, II, pp. 542-543, n°103 (comme 'Cornelis de Wael' - erronément daté 1615), reproduit en noir et blanc p. 810.ATTRIBUTED TO CORNELIS DE WAEL (1592-1667), THE LAST JUDGMENT, OIL ON PANEL, DATED AND MONOGRAMMED
This impressive Last Judgement is being offered for the first time on the open market. First published by Stoesser in 2018, the painting is listed as an unusual work by Cornelis de Wael (1592-1667), a name more commonly associated with battle scenes in the Italianate style, but this time influenced by the Mannerist precepts of Flemish painters such as Jacob de Backer (c. 1545-c. 1585) and, before him, Frans Floris (1519-1570). It is from Floris's work, particularly the Last Judgement triptych painted for the Bourgeois family burial monument (Royal Museums of Fine Arts of Belgium, Brussels, inv. no. 92), that de Wael draws the composition of this painting, carefully depicting a number of very specific motifs. On the right of the composition, for example, we see the goat-headed demon chaining the hands of a man writhing in pain, as well as the demon bending over, seen from behind, trying to hang another of the damned with a chain. On the side of the righteous, to the left, the artist uses another Floris motif, a young woman imploring Christ with her hands, led by an angel, this time taken from another composition depicting the Last Judgement in the Kunsthistorischesmuseum in Vienna (inv. no. GG 3581).Cet impressionnant
Jugement dernier est un tableau inédit sur le marché de l’art. Publié pour la première fois par Stoesser en 2018, le tableau est repris comme une œuvre unique de Cornelis de Wael (1592-1667), nom auquel on associe davantage des scènes de bataille de style italianisante, pourtant cette fois influencé par les préceptes maniéristes des peintres flamands, tels que Jacob de Backer (vers 1545-vers 1585) et, avant lui, Frans Floris (1519-1570). C’est d’ailleurs dans l’œuvre de Floris, et tout particulièrement dans le triptyque du
Jugement dernier provenant du monument funéraire de la famille Bourgeois (musées royaux des beaux-arts de Belgique, Bruxelles, no. inv. 92), que de Wael puise la composition de notre tableau, ainsi que différents motifs bien particuliers. Notons entre autres, à droite de la composition, le démon à tête caprine enchaînant les mains d’un homme se tordant de douleurs, ainsi que celui baissé, de dos, tentant de pendre un autre de ces damnés avec une chaîne. Du côté des justes, à gauche, l’artiste reprend un autre motif de Floris, une jeune femme implorant le Christ de ses mains emmenée par un ange, cette fois-ci visible dans une autre composition donnant à voir le
Jugement dernier conservée au Kunsthistorischesmuseum de Vienne (no. inv. GG 3581).
Le Jugement dernier
daté et monogrammé ‘1635 / CDW F’ (en bas, à gauche, sur une pierre, le 'C' et le 'D' imbriqués)
huile sur panneau
106,5 x 80,5 cm (41 ¹⁵/₁₆ x 31 11/16 in.)Collection particulière hollandaise ;
Acquis auprès de celle-ci par l'actuel propriétaire.A. Stoesser, Van Dyck's hosts in Genoa : Lucas and Cornelis de Wael's lives, business activities and works, Turnhout, 2018, I, pp. 121-122, 128, 156, II, pp. 542-543, n°103 (comme 'Cornelis de Wael' - erronément daté 1615), reproduit en noir et blanc p. 810.ATTRIBUTED TO CORNELIS DE WAEL (1592-1667), THE LAST JUDGMENT, OIL ON PANEL, DATED AND MONOGRAMMED
This impressive Last Judgement is being offered for the first time on the open market. First published by Stoesser in 2018, the painting is listed as an unusual work by Cornelis de Wael (1592-1667), a name more commonly associated with battle scenes in the Italianate style, but this time influenced by the Mannerist precepts of Flemish painters such as Jacob de Backer (c. 1545-c. 1585) and, before him, Frans Floris (1519-1570). It is from Floris's work, particularly the Last Judgement triptych painted for the Bourgeois family burial monument (Royal Museums of Fine Arts of Belgium, Brussels, inv. no. 92), that de Wael draws the composition of this painting, carefully depicting a number of very specific motifs. On the right of the composition, for example, we see the goat-headed demon chaining the hands of a man writhing in pain, as well as the demon bending over, seen from behind, trying to hang another of the damned with a chain. On the side of the righteous, to the left, the artist uses another Floris motif, a young woman imploring Christ with her hands, led by an angel, this time taken from another composition depicting the Last Judgement in the Kunsthistorischesmuseum in Vienna (inv. no. GG 3581).Cet impressionnant
Jugement dernier est un tableau inédit sur le marché de l’art. Publié pour la première fois par Stoesser en 2018, le tableau est repris comme une œuvre unique de Cornelis de Wael (1592-1667), nom auquel on associe davantage des scènes de bataille de style italianisante, pourtant cette fois influencé par les préceptes maniéristes des peintres flamands, tels que Jacob de Backer (vers 1545-vers 1585) et, avant lui, Frans Floris (1519-1570). C’est d’ailleurs dans l’œuvre de Floris, et tout particulièrement dans le triptyque du
Jugement dernier provenant du monument funéraire de la famille Bourgeois (musées royaux des beaux-arts de Belgique, Bruxelles, no. inv. 92), que de Wael puise la composition de notre tableau, ainsi que différents motifs bien particuliers. Notons entre autres, à droite de la composition, le démon à tête caprine enchaînant les mains d’un homme se tordant de douleurs, ainsi que celui baissé, de dos, tentant de pendre un autre de ces damnés avec une chaîne. Du côté des justes, à gauche, l’artiste reprend un autre motif de Floris, une jeune femme implorant le Christ de ses mains emmenée par un ange, cette fois-ci visible dans une autre composition donnant à voir le
Jugement dernier conservée au Kunsthistorischesmuseum de Vienne (no. inv. GG 3581).